Motor Racing – Formula One World Championship – Singapore Grand Prix – Practice Day – Singapore, Singapore

De toutes les inconnues entourant la saison de Formule 1 à venir, l’alliance inédite McLaren-Renault ne manquera sans doute pas d’alimenter les conversations d’ici les trois coups du championnat à Melbourne.

Si les avis émanant des ateliers de Woking semblent positifs quant à l’intégration du groupe-propulseur français dans le châssis de la future MCL33, l’une des clés pour faire fructifier pareil mariage sera l’harmonie technique régnant entre les deux partenaires.

De l’avis de Cyril Abiteboul, directeur du Renault Sport F1 Team, l’expertise de McLaren devrait à terme profiter au développement du V6 turbo hybride de Viry-Châtillon, bien qu’il faudra sans doute attendre 2020 pour en mesure l’impact réel.

« C’est complexe, estime le Français. D’une part, nous avons conçu un groupe-propulseur entièrement basé sur notre expérience, avant même de collaborer avec McLaren. Cela n’a donc que peu à avoir avec la situation de Honda, qui était dépendante de McLaren au niveau technique. Ici, tous les paramètres du moteur sont sous notre contrôle. »

Une part de l’échec du partenariat entre Woking et Honda tiendrait aux restrictions imposées par les ingénieurs anglais à leurs homologues nippons sur la conception de leur propulseur. Une contrainte que Renault n’aura plus à subir du fait de l’annonce tardive de l’arrivée de McLaren comme nouveau partenaire.

« C’est important d’avancer étape par étape, tempère-t-il. Le pragmatisme est de mise et je ne pense pas que McLaren aura une influence majeure sur notre moteur avant au moins 2020. Ceci étant dit, nous acceptons de devoir faire progresser le produit. Nous sommes donc ouverts à la suggestion, ce qui peut renforcer notre entente à l’avenir », conclut-il.

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