Après le Grand Prix de Monaco le week-end dernier, nombreux ont été les reproches adressés au tracé monégasque qui ne permet pas les dépassements et nuit au spectacle en F1.
Ces remarques ne sont pas nouvelles et le circuit dans la ville a rarement engendré des courses passionnantes.
En cause : le manque de zone de dépassement et l’étroitesse de la piste, deux raisons qui ont été encore soulignées cette fois avec les monoplaces 2018, des champions comme Lewis Hamilton et Fernando Alonso avouant d’être ennuyés pendant le Grand Prix.
« Ce serait dommage de critiquer Monaco car il s’agit du rendez-vous iconique de la F1, estime Valtteri Bottas. Bien sûr, il y a de la frustration à ne pas pouvoir dépasser quand vous êtes plus rapide que le concurrent qui vous précède, mais cela fait partie du jeu. Nous évoluons dans un environnement tellement inhabituel, c’est tout de même magique ! »
« Les voitures actuelles sont plus rapides et plus larges qu’auparavant, ce qui ne facilite pas les choses, admet-il. Les pneus ont aussi joué un rôle cette année dans la mesure où il fallait les préserver pour rester sur la bonne stratégie. Vouloir élargir ou agrandir la piste n’est pas réaliste car la place manque. Mais ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain… »
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