Le directeur commercial du Formula One Group Sean Bratches souhaite apporter un degré d’imprévisibilité au sport par rapport à la situation actuelle qui privilégie trop les top teams.
L’ère des moteurs hybrides a favorisé les constructeurs au point de reléguer les autres écuries au rang de simples faire-valoir : ainsi, en 2017, les trois équipes de pointe (Mercedes, Ferrari et Red Bull) ont monopolisé tous les podiums des Grands Prix à la seule exception de la chanceuse troisième place du débutant Lance Stroll à Bakou.
Pour rétablir une plus grande égalité entre les concurrents, Liberty Media souhaite revoir la clé de répartition des revenus commerciaux et Bratches a profité de la réunion du groupe stratégique ce mardi à Genève pour souligner l’ambition des nouveaux promoteurs à cet égard, avec la possibilité d’introduire un budget plafonné en vue d’une F1 plus homogène à l’avenir.
« Si vous regardez les sports les plus populaires dans le monde, une répartition équitable des revenus créera une concurrence plus ouverte qui devrait plaire aux fans ainsi qu’un certain degré d’imprévisibilité des résultats, a confié le manager américain au magazine Racer. Actuellement, on sait à l’avance quelles équipes vont truster le podium et même qui va gagner… »
« Ceux qui investissent dans leurs équipes doivent d’y retrouver et recueillir les fruits de leurs efforts, a-t-il ajouté. Rester en l’état ne ferait pas preuve de vision : une grille resserrée et des courses plus disputées bénéficieraient à tous les acteurs du sport. Il n’est pas question de niveler par le bas en imposant une formule monotype par exemple, mais bien de valoriser la F1 en s’appuyant sur la qualité des teams pour ouvrir davantage la compétition. »
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