Après la controverse liée à la pénalité infligée à Max Verstappen lors du récent Grand Prix des USA, le débat continue à faire rage sur le manque de constance des commissaires sportifs dans l’application des règles en Formule 1.

Privé de podium à Austin, le pilote hollandais avait doublé la Ferrari de Kimi Räikkönen en franchissant les limites de la piste parce que le Finlandais s’était rabattu en contraignant la Red Bull à escalader la bordure. Y avait-il matière à pénaliser une belle manœuvre de dépassement, au moment où la F1 tente de séduire le public américain sur la qualité du spectacle proposé ?

Les commissaires sportifs avaient estimé que Verstappen avait tiré avantage de son excursion hors-piste, contrairement à d’autres pilotes qui s’y étaient aventurés auparavant pendant le Grand Prix. Si la lettre du règlement a donc théoriquement été respectée, on ne peut en dire autant de son esprit.

« Avoir une rotation d’officiels dans ce rôle d’arbitre est un non-sens, estime Arie Luyendijk, Néerlandais d’origine mais établi aux Etats-Unis depuis trente ans et qui officie en tant que steward permanent en IndyCar. Pendant un Grand Prix, il n’est pas question d’être créatif avec les pénalités : le règlement est déjà assez compliqué comme ça. Avoir des commissaires sportifs bénévoles qui n’assistent qu’à un ou deux Grands Prix par an, comme Mika Salo à Austin, ne permet pas d’obtenir des jugements impartiaux. »

« Etre commissaire est un job intéressant dans lequel il faut assumer beaucoup de responsabilités, insiste-t-il. Il s’agit d’être neutre et de bien connaître à la fois les règles et les acteurs de la course. En IndyCar, ce sont les trois mêmes stewards qui sont présents sur toutes les épreuves de la saison et les pénalités sont les mêmes pour tous, sans géométrie variable selon l’interprétation des événements en piste. »

Découvrez les girlfriends des pilotes de Formule 1 dans notre galerie en cliquant ici.

Suivez l’actu F1 en temps réel avec F1i sur Facebook et Twitter.

Réagir à cet article