Moment délicat au moment des interviews des trois premiers au terme des qualifications, face aux spectateurs de la grande tribune devant les stands : alors que Davide Valsecchi (Sky Sports Italia), chargé d’interroger les pilotes, proposait à Lewis Hamilton et à Sebastian Vettel de se serrer la main, le Britannique a tourné les talons…
Le but du reporter italien, ancien champion GP2 et réserviste chez Lotus, était de symboliquement enterrer la hache de guerre après l’incident ayant marqué le Grand Prix précédent à Bakou. Les deux hommes s’étaient pourtant expliqués en conférence de presse jeudi à Spielberg, lorsque Hamilton a révélé que Vettel l’avait appelé dès le lendemain de la course et s’était excusé dans un texto le surlendemain.
« Je peux comprendre que Lewis ne souhaite pas être contraint de lui serrer la main en public, sans avoir été consulté auparavant, s’est insurgé Damon Hill. De plus, il a tout intérêt à entretenir le malaise et à laisser Vettel s’empêtrer dans le rôle du coupable, supposé adopter un profil bas. Cela fait partie de la guerre psychologique que les deux candidats au titre vont se livrer tout au long de la saison. »
Il semble pourtant que Lewis et Seb se soient salués après les essais au moment du pesage, mais c’était à l’abri du regard des caméras.
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