Motor Racing – Formula One World Championship – Abu Dhabi Grand Prix – Practice Day – Abu Dhabi, UAE

Le dernier venu en 2017 a relevé un défi improbable en assurant l’intérim de Pierre Gasly au Grand Prix des Etats-Unis, puis en prenant le relais de Daniil Kvyat pour finir la saison chez Toro Rosso : Brendon Hartley n’avait plus piloté une monoplace depuis 2012.

Le rookie néo-zélandais a plutôt bien accompli sa mission puisqu’il a été confirmé pour 2018 par Red Bull, dont on connaît l’exigence, après avoir été écarté du programme junior de la boisson énergisante en 2010.

Cette fois, Hartley a dû jongler avec ses engagements en IMSA et en WEC pour répondre présent et obtenir enfin sa chance en F1 en enchaînant pas moins de huit week-ends consécutifs sur trois continents différents, entre le 15 octobre et le 26 novembre.

« J’aurais été incapable de gérer un tel agenda il y a huit ou neuf ans, reconnaît-il humblement. Cette fois, je m’en suis bien sorti au niveau du stress, même si la fatigue s’est manifestée à plusieurs reprises, notamment à cause des décalages horaires multiples. Il est vrai que quand on est né à l’autre bout du monde comme moi, on y est habitué ! »

« Heureusement, les deux derniers week-ends étaient situés sur le même fuseau horaire (Bahreïn en WEC et Abou Dhabi en F1, ndlr) parce que j’étais cuit, avoue le Kiwi. L’équipe m’a beaucoup aidé en me ménageant des moments de récupération et je suis fier d’avoir donné satisfaction. »

« A moi de jouer en 2018, même si je sais que le niveau en Formule 1 est incroyablement élevé, conclut-il. Il va falloir me montrer digne de cette confiance, ce dont j’aurais été incapable quand l’ai découvert la F1 chez Red Bull en tant que pilote d’essais en 2009. Maintenant, j’ai gagné en maturité et cela me rend optimiste pour la suite. »

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