Au moment d’aborder son Grand Prix à domicile, le week-end prochain à Hockenheim, Nico Hülkenberg sait qu’il doit faire preuve de patience dans le défi qu’il a relevé avec le Renault Sport F1 Team.
Le pilote allemand aimerait effacer une statistique dont il n’est pas particulièrement heureux, celle du pilote le plus longtemps en activité à ne pas être monté sur un podium (145 Grands Prix à ce jour).
Il estime que l’écart entre les top teams et le milieu du peloton est encore trop grand pour viser le podium à la régulière, même s’il se révèle souvent comme « le meilleur des autres » ainsi qu’en atteste sa septième place au classement provisoire des pilotes.
« Nous sommes encore loin du compte, admet-il. Au Canada, nous avons fini à un tour des six premiers, ce qui est considérable. Cependant, la progression de l’équipe Renault depuis l’an dernier est très encourageante, même s’il serait naïf de croire qu’on peut rejoindre les top teams en l’espace de deux ou trois ans. »
« Dans le passé, Ferrari, Red Bull ou Mercedes ont mis cinq ans pour atteindre le plus haut niveau, souligne Hulk. Renault ne dispose pas d’un budget aussi important, mais les ressources sont bonnes néanmoins et surtout bien utilisées. Il faudra encore un peu de temps pour en recueillir les fruits, mais je ne désespère pas. »
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