Ce matin dans le paddock de Sakhir, Liberty Media a présenté aux team principals les grandes lignes de sa vision du futur de la F1.
Chase Carey, le CEO du Formula One Group, a décliné les différents aspects de l’évolution du sport en compagnie du directeur sportif Ross Brawn et du directeur commercial Sean Bratches.
La réforme selon Liberty est basée sur cinq éléments : les revenus, la gouvernance, la réglementation technique et sportive, les moteurs et les coûts.
Sur la question de la redistribution des recettes, une répartition plus équilibrée est suggérée tout en préservant un bonus historique pour les teams les plus anciens.
Le système de gouvernance va être simplifié grâce à une structure unique regroupant FIA, FOM et écuries. Sur le plan technique, l’ADN de la F1 sera protégé mais une standardisation de certaines pièces est au programme.
Sur le terrain délicat des moteurs, où des décisions sont attendues rapidement pour la période post-2020, la technologie hybride restera de mise avec des retombées possibles pour l’industrie mais la volonté de Liberty est de rendre le sport accessible à d’autres acteurs et de réduire les coûts. Les budgets des équipes pourraient ainsi être plafonnés davantage par un contrôle des dépenses que par une limite fixe.
« Nous voulons créer la marque sportive la plus connue dans le monde, a martelé Carey. Le sport doit être centré sur les fans, commercialement profitable pour les teams avec des innovations technologiques au cœur de son identité. »
« Cette réunion ce matin a permis d’informer les écuries de nos intentions, il faut maintenant leur laisser le temps de digérer tout cela, mais nous n’avons pas rencontré d’opposition majeure à nos propositions. »
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