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A la veille du premier round du championnat IndyCar ce week-end en Floride, F1i a rencontré Simon Pagenaud, champion en 2016 et vice-champion en 2017 derrière son équipier du Team Penske Josef Newgarden. Le Français aborde la saison avec confiance en rêvant à la conquête des 500 Miles d’Indianapolis, son objectif prioritaire en 2018.

Comment se présente cette campagne 2018 en IndyCar et avec quels objectifs ?

Plutôt bien, même s’il faut attendre le verdict de la compétition pour nous situer avec précision. En 2016, on a gagné le championnat malgré des hauts et des bas mais avec de belles victoires, tandis qu’en 2017 j’ai été plus constant en inscrivant davantage de points mais le système de distribution privilégie la victoire (« the winner takes all » aiment à dire les Américains) et Newgarden a été sacré, en toute logique d’ailleurs. Pour l’emporter, il s’agit donc de trouver le bon compromis entre la régularité et le succès : c’est la clé en IndyCar.

Que peut-on attendre du nouveau kit aérodynamique à Indianapolis ?

Indy 500, c’est mon objectif ultime, parce que plus on y court plus on prend la mesure de l’événement et on a envie de gagner. Le kit aéro universel va équilibrer les chances entre Honda et Chevy. Les 500 Miles, c’est la plus grande course du monde pour les Américains, et elle n’a lieu qu’une fois par an donc on va y aller avec une grosse détermination de bien faire, de tout mettre ensemble pour jouer la victoire.

Les 500 Miles d’Indianapolis font rêver tous les pilotes et Simon Pagenaud ne fait pas exception.

Comment peut-on s’améliorer en vue d’un tel challenge ?

On peut toujours faire mieux, même si c’est une question de détails. J’ai la chance de courir pour le Team Penske dont l’expérience sur le speedway est énorme et c’est à moi d’en tirer parti. On va donc affiner la stratégie, se montrer agressif au bon moment et patient à d’autres… C’est une épreuve unique en son genre et c’est ce qui la rend incontournable. J’en rêve !

Peut-on sacrifier ses chances au championnat pour mieux préparer Indy ?

Non, pas vraiment. On démarre la saison à Ste Pete ce week-end, sur un circuit semi-urbain (sur un aéroport, ndlr), puis on enchaîne un « one mile oval » à Phoenix, une course en ville à Long Beach et un tracé routier traditionnel en Alabama. L’important est de bien débuter le championnat, car c’est toujours plus facile de gérer quand on part devant. Après, au mois de mai, on s’installe à Indy et c’est presque une parenthèse dans la saison, un autre monde. Donc l’un n’empêche pas l’autre, surtout dans une équipe aussi forte que Team Penske.

Le nouveau kit aérodynamique universel devrait égaliser les chances entre Chevy et Honda.

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