La saison 2018 s’annonce décisive pour la suite de la carrière de Daniel Ricciardo : l’Australien sera en effet le seul pilote parmi les top teams libre de contrat à la fin de l’année, et donc susceptible de rejoindre Mercedes ou Ferrari en 2019.
Pour justifier une telle promotion, « Smiling Dan » devra se montrer à la hauteur de son équipier Max Verstappen chez Red Bull, un challenge redoutable étant donné la marge de développement du prodige hollandais, âgé seulement de 20 ans.
Avant lui, Ricciardo avait pris la mesure de ses différents équipiers : Vitantonio Liuzzi et Narain Karthikeyan chez HRT, puis Jean-Eric Vergne au sein de la Scuderia Toro Rosso et enfin Sebastian Vettel dans son écurie actuelle Red Bull Racing.
« Je ne prétends pas que ce fut facile par le passé, mais Max est le genre de pilote capable de tout, affirme Daniel. Lors des saisons précédentes, je n’ai jamais craint un équipier en étant toujours convaincu d’être le meilleur, y compris avec Seb, mais je dois reconnaître que Verstappen place la barre très haut. »
« Il va toujours essayer de me battre en toutes circonstances, souligne-t-il. L’an passé, nous étions assez proches et nous avons tous les deux connu des bonnes courses. En qualification, il n’y a plus de droit à l’erreur, alors qu’avant je savais que je pouvais être devant même en commettant une petite faute. »
« Maintenant, la moindre erreur se paie cash et c’est valable pour lui aussi, conclut l’Australien. Notre rivalité provoque une saine émulation et tire l’équipe vers le haut. Pour moi, Verstappen est meilleur que Vettel et je dois me sortir les tripes pour le battre. C’est bien ce que j’ai l’intention de faire cette année. »
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