La Scuderia Toro Rosso a rejeté les accusations portées par son fournisseur de moteur à propos des récentes défaillances des V6 turbo hybrides sur les châssis STR12.
Dans un communiqué diffusé ce matin, l’équipe italienne met les choses au point après la série de problèmes rencontrés au Mexique et encore au Brésil hier qui ont touché les deux voitures en précisant que le team n’était pas en cause, contrairement à ce que Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport F1, a laissé entendre.
« Nous avons été désagréablement surpris de constater que Cyril Abiteboul a suggéré auprès des médias que la responsabilité des difficultés actuelles nous incombe, s’insurge l’écurie. Nous voulons clarifier le fait que les ruptures de MGU-H ou de transmission ne sont pas liées à notre manière d’opérer qui n’a pas changé depuis le début de saison, si ce n’est une amélioration du système de refroidissement. »
« Depuis la trêve estivale, nous sommes victimes de casses à répétition et, en de nombreuses occasions, des pièces usagées ont été utilisées faute d’éléments de rechange, se plaint encore STR. Seules deux voitures à moteur Renault ont terminé à Mexico, ce qui démontre que le manque de fiabilité ne touche pas que nous. Toro Rosso est en lutte au classement des constructeurs avec Renault et cette situation n’est peut-être pas une coïncidence… »
Certaines rumeurs ont même couru à propos d’un potentiel forfait des Toro Rosso à Abou Dhabi en raison d’un manque de pièces de rechange, mais elles ont été démenties par Renault (par la voix d’Alain Prost sur Sky Sports F1) qui n’a pas caché toutefois que son usine de Viry-Châtillon était quelque peu débordée et dans l’incapacité de produire suffisamment d’éléments, ce qui explique pourquoi d’anciennes spécifications sont encore utilisées.
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