1985 sera hélas l’année de trop. Châssis dépassés, fiabilité catastrophique, les monoplaces désormais aux couleurs de Benetton ne ramèneront pas le moindre point. Tout s’est dressé contre les troupes de Pavanello. Gérard Ducarouge est parti chez Lotus, Carlo Chiti s’est éloigné d’Autodelta pour aller fonder Motori Moderni, Benetton ne veut plus faire dans l’italo-italien et lorgne sur Toleman.

Alors, décision est alors prise de s’arrêter là fin 1985. Un retour en tant que motoriste est improvisé deux ans plus tard avec Ligier, lâché par Renault. Mais à quelques semaines du coup d’envoi de la saison, les Italiens se désengagent brutalement. On trouvera comme justification qu’Alfa vient de tomber entre les mains du groupe FIAT, également propriétaire de Ferrari. La vérité est que René Arnoux s’est ouvertement plaint dans la presse française des performances peu flatteuses du futur 4 cylindres turbo, ce qui a moyennement plu en Lombardie…

Néanmoins, Alfa continuera à motoriser Osella jusqu’en 1988. Mais gênés par les contre-performances de la frêle équipe turinoise, les hautes instances de Milan iront jusqu’à demander le retrait du nom ‘’Alfa Romeo’’ sur la carrosserie de la monoplace de Nicola Larini. Osella passera l’année suivante au bon vieux Cosworth, stoppant net l’épopée milanaise en F1. Arrivederci, Alfa !

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