Durant les années soixante, une poignée de petites équipes tenteront le pari de placer un moteur d’Alfa Giulietta dans un châssis de moyenne qualité. En vain. Si un V8 3 litres milanais a été testé par Lucien Bianchi dans une Cooper T86C en 1968, Alfa Romeo revient pour de bon deux ans plus tard. En réalité, un deal a été conclu avec McLaren pour placer le pilote-maison Andrea De Adamich dans un troisième châssis usine propulsé par un V8 équipant d’habitude avec brio les Tipo 33/3 vues en sports-prototypes.

Mais un moteur ayant fini troisième aux 12 heures de Sebring n’est pas systématiquement un bon bloc pour rouler en F1 et cette alliance kiwi-spaghetti allait se révéler tout sauf fructueuse. L’ensemble n’est pas du tout compétitif, le pauvre De Adamich échouant parfois même à se qualifier. Quoiqu’il en soit, Alfa tentera la même expérience l’année suivante avec une March pour Nanni Galli, sans plus de succès.

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