Dès 1977, l’ex-ingénieur de Ferrari persuade les dirigeants d’Alfa Romeo de laisser Autodelta plancher sur une F1 100% maison. Et dès le printemps suivant, sur la piste d’essais de Balocco, un mystérieux bolide brut de carbone faisait ses premiers tours de roue dans le plus grand secret. Les tests continuèrent encore et encore et enfin, au Grand Prix de Zolder 1979, l’ami Bruno Giacomelli fait débuter l’Alfa Romeo 177 en course.

Pour la première fois depuis 1951, la firme revient en F1 avec un ensemble châssis-moteur fait maison. La voiture, massive mais à tomber par terre dans sa livrée rouge écarlate chère à Autodelta, abandonnera avant de finir le Grand Prix suivant à une anonyme dix-septième place. Guère plus de réussite à Monza où la 179 fait son apparition avec un V12 en lieu et place du boxer.

La première saison complète d’Alfa en 1980 s’annonce sous le signe de l’apprentissage mais le tandem Giacomelli-Depailler est prometteur. De plus, la 179 ne manque pas d’allure avec sa déco Marlboro. Bruno mettra les bouchées doubles pour hisser sa monture dans les points tandis que Patrick ne fera pas mieux et se tuera au mois d’août aux essais du Grand Prix d’Allemagne.

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