Pour 1982, Alfa Romeo suit la dernière mode et amène dès le Brésil la toute nouvelle 182 née du crayon de Gérard Ducarouge et propulsée par un V8 turbo. Comme c’était le cas au Glen deux ans plus tôt, la marque italienne manque de s’imposer à Monaco où Andrea de Cesaris tombe en panne d’essence après s’être retrouvé en tête au terme d’un dernier tour chaotique. Néanmoins, le fantasque pilote italien sera classé troisième.
Mais la saison ne se passe pas du tout comme prévu et, en fin d’année, le matériel est revendu au team Euroracing de Paulo Pavanello. Sursaut d’orgueil puisque de Cesaris se hisse deux fois sur le podium tandis que Mauro Baldi, remplaçant de Bruno Giacomelli, marque quelques points. Résultat : une honorable sixième place au classement 1983 à laquelle allait suivre une huitième place en 1984 avec Ricardo Patrese et Eddie Cheever sur des monoplaces aux couleurs Benetton.