Motor Racing – FIA World Endurance Championship – WEC – Rookie Test – Sakhir, Bahrain

Pour la première fois de sa carrière, Fernando Alonso relèvera en 2018 le défi d’un double-programme en Formule 1 avec McLaren-Renault et en WEC (le championnat du monde d’Endurance de la FIA) sous les couleurs du Toyota Gazoo Racing.

L’Espagnol disputera la bagatelle de 26 épreuves (21 Grands Prix et cinq manches de la « Super Saison » du WEC) en sautant parfois d’un baquet à l’autre l’espace de plusieurs week-ends consécutifs.

Une campagne pour le moins chargée qui n’a pas le don d’inquiéter du côté de McLaren dont les attentes pour 2018 sont pourtant revues à la hausse du fait de l’alliance avec Renault.

« Que ferait-il d’autre de ses week-ends libres ? s’interroge Zak Brown, le directeur exécutif de l’écurie de Woking. Il n’aurait pas l’occasion de tester sa monoplace ou d’être dans le simulateur, ça n’est pas son job. Il est boulimique de conduite et tient à assouvir cette faim. »

« Une fois en piste, il donne absolument tout ce qu’on peut attendre de lui, il est normal qu’en retour on lui accorde le droit de rouler, ajoute-t-il. D’autres préféreraient faire du kart ou jouer au golf, lui monte dans un proto Toyota. »

A l’instar d’Eric Boullier, l’Américain estime que cette boulimie de courses dont l’Espagnol fait preuve ne peut que lui être bénéfique.

« Il sait très bien dans quoi il s’engage, prévient-il. Sa préparation est juste incroyable. A peine revenu des 24 Heures de Daytona (où des soucis mécaniques ruinèrent la bonne marche de la Ligier United Autosport, ndlr.) qu’il effectuait déjà un test en simulateur pour Toyota. Il fait preuve d’une force de caractère et d’une détermination impressionnantes », conclut-il.

Découvrez les girlfriends des pilotes de Formule 1 dans notre galerie en cliquant ici.

Suivez l’actu F1 en temps réel avec F1i sur Facebook et Twitter.

Réagir à cet article