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Après avoir vécu « probablement la course la plus ennuyeuse qui soit » (sic) lors du Grand Prix de Monaco, Fernando Alonso s’est déclaré triste de voir la F1 devenir autant prévisible.

Dans la période récente, il a souvent exprimé sa frustration d’être limité par la compétitivité de sa monoplace, sans réelle perspective d’avenir à moyen terme dans la mesure où les top teams ne sont a priori pas intéressés par ses services, même si Flavio Briatore a tenté une approche pour un retour chez Ferrari.

Si McLaren ne progresse pas sensiblement dans les mois à venir, Alonso pourrait décider d’en rester là avec la F1.

Outre son programme en endurance avec Toyota, qui court en principe jusqu’en juin 2019 au terme de la Super Saison du WEC, le champion espagnol retournerait aux USA afin de tenter à nouveau sa chance aux 500 Miles d’Indianapolis. Cette nouvelle participation se doublerait d’un engagement dans l’intégralité du championnat IndyCar en 2019.

Zak Brown, le CEO de McLaren, n’a pas caché que l’IndyCar faisait partie de ses projets, probablement en association avec une structure existante l’an prochain (Andretti Autosport ou Rahal Letterman Lanigan) avant de mettre en place une écurie dédiée la saison suivante.

Le manager américain sera présent en visiteur attentif dans le paddock d’IndyCar ce week-end à Détroit, accompagné de Gil de Ferran, récemment recruté par McLaren comme consultant et potentiel responsable de ce nouveau programme après avoir coaché Alonso l’année dernière à Indy, ainsi que de Luis Garcia-Abad, l’émissaire du pilote espagnol.

Le Matador serait le leader naturel de cette équipe afin de poursuivre son rêve de « triple couronne », a fortiori s’il parvient d’ici là à s’imposer au Mans avec Toyota, même si des difficultés contractuelles pourraient se poser au départ de la saison 2019 en courant pour des constructeurs différents.

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