On sait que l’écurie Force India est sur le marché étant donné les difficultés économico-judiciaires rencontrées par son copropriétaire Vijay Mallya.
Plusieurs repreneurs se sont montrés intéressés, même si tous ne font pas preuve de sérieux, à l’instar de Rich Energy, cette marque de boisson inexistante qui prétend se lancer en F1 pour concurrencer Red Bull…
Dans le paddock de Montréal, on a vu Michael Andretti en conversation avec Otmar Szafnauer, le COO de Force India, accompagné de Peter Rossi, le père du pilote Alexander Rossi, vainqueur de la centième édition d’Indy 500 avec Andretti Autosport il y a deux ans.
Notre confrère Joe Saward croit savoir que Liberty Media verrait d’un bon œil l’arrivée d’une seconde équipe américaine et que Michael Andretti serait un candidat encouragé à la reprise de Force India dans le cadre de la nouvelle réglementation qui prévoit un budget plafonné à partir de 2021.
Pour tenir d’ici là, l’équipe de Silverstone doit compter sur son motoriste Mercedes et le sponsor BWT ainsi que sur des avances accordées par la FOM (malgré le véto de Williams), mais la perspective de perdre des places – et donc des dollars – au classement des constructeurs inquiète le management : Force India, 4ème ces deux dernières années, pointe actuellement au 6ème rang, débordée par Renault et McLaren.
L’autre explication de la présence de Michael Andretti au Canada tient dans le projet de McLaren en IndyCar pour y voir Fernando Alonso chasser la « triple couronne » en 2019 : c’est déjà avec cette structure qu’un bolide orange avait été engagé au 500 Miles l’an dernier et la logique voudrait que Zak Brown, le CEO de McLaren, s’entende avec Andretti Autosport comme en 2017. Les deux hommes sont également associés dans un team qui aligne des V8 Supercars en Australie.
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