Motor Racing – Formula One World Championship – British Grand Prix – Practice Day – Silverstone, England

Pour ses premiers jours en tant que directeur sportif de McLaren, Gil de Ferran s’attaque à un gros challenge ce week-end à Silverstone, peut-être le plus gros de sa carrière depuis sa reconversion dans le management après un joli parcours comme pilote aux USA : même s’il ne tâta jamais de la F1, il a gagné Indy 500 en 2003. Portrait d’une personnalité encore méconnue.

Né à Paris il y a 50 ans, Gil de Ferran ne parle pas français et est bien Brésilien. Son père était cadre chez Ford, expatrié en France au moment de sa naissance, mais dès l’âge de neuf mois le petit Gil découvrait sa patrie, le Brésil. Après des débuts en karting à 14 ans, il entame une belle carrière en monoplace cinq ans plus tard avec un titre national en Formule Ford en parallèle de ses études d’engineering au Collège de Sao Paulo. En 1989, il débarque en Angleterre pour courir en Formule Vauxhall-Lotus dans le « Paul Stewart Racing » aux côtés d’un certain David Coulthard.

C’est dans le team PSR qu’il grimpe les échelons en décrochant le titre britannique de F3 en 1992, ce qui lui vaut un test en F1 au volant de la Williams-Renault championne du monde. Deux saisons de F3000 ne le verront pas vraiment émerger, malgré un nouvel essai en F1 pour Arrows. De Ferran franchit alors l’Atlantique pour courir en IndyCar chez Hall/VDS avec une première victoire à Laguna Seca en 1995. Il passe ensuite chez Walker Racing puis dans les rangs du prestigieux Team Penske, avec deux titres consécutifs en 2000 et en 2001 puis un succès de prestige dans les 500 Miles d’Indianapolis en 2003.

Vainqueur d’Indy 500 en 2003, Gil de Ferran raccrocha son casque à la fin de la saison.

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