L’émotion était palpable sur l’Autodromo Hermanos Rodriguez, théâtre du quatrième sacre mondial de Lewis Hamilton. Malgré une course tronquée dès les premiers virages, le pilote Mercedes s’est contenté d’une neuvième place pour mettre fin aux espoirs de Vettel. Retour sur les propos tenus par le champion britannique au terme d’une folle journée qui l’a vu devenir le sujet de sa Majesté le plus titré de l’histoire des Grands Prix.

Lewis, vous voilà champion du monde pour la quatrième fois. Que représente ce titre pour vous ?  

C’est beaucoup d’émotions même si j’aurais préféré la gagner, cette course ! C’est difficile à avaler quand vous passez ainsi à côté de votre objectif mais la satisfaction reste immense. Ce titre, je le dois en grande partie à Mercedes qui m’accompagne depuis mes 13 ans, d’abord avec McLaren chez qui j’ai passé des années fantastiques. Cette période était très spéciale et McLaren garde une place à part dans mon coeur.

Je me revois encore du haut de mes dix ans dire à Ron Dennis qu’un jour je serai champion du monde dans une de ses voitures et il m’a donné cette opportunité. Où qu’il soit aujourd’hui, j’espère qu’il sait combien je lui suis reconnaissant. Puis quand l’occasion d’aller chez Mercedes s’est présentée, tout le monde a crié au pari trop risqué mais je savais au fond de moi que c’était la bonne chose à faire. Même si les débuts ont été difficiles, j’ai toujours été confiant sur nos chances de succès. Ca fait bizarre aujourd’hui de se dire qu’on y est parvenu.

Je me revois encore du haut de mes dix ans dire à Ron Dennis qu’un jour je serai champion du monde dans une de ses voitures et il m’a donné cette opportunité. Je lui dois beaucoup.

Votre parcours pour arriver jusqu’en F1 n’a pas été qu’une partie de plaisir. Est-ce qu’on peut considérer ce  quatrième titre comme l’aboutissement de tous vos efforts ?

Absolument. La vie est ainsi faite que, parfois, vous traversez des moments plus difficiles qui vous font vous remettre en question. Dans les bons comme dans les mauvais moments, vous vous demandez comment continuer à donner le meilleur. Je pense que c’est une fois au sommet de la pente que vous réalisez combien les efforts et les sacrifices n’ont pas été consentis pour rien.

Après avoir perdu le titre en 2016, j’ai re-doublé d’efforts pour encore mieux me préparer, sans l’aide de personne, ce que beaucoup de gens n’ont pas compris. C’est ce genre de week-end victorieux qui vous motive à toujours donner le maximum.

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