Christian Horner, le team principal de l’écurie Red Bull, compare la relation liant son équipe à Renault à une « montagne russe« .
Après avoir connu de bons essais hivernaux sur le plan de la fiabilité, Renault a enchaîné les problèmes moteur ces deux derniers Grands Prix. Daniel Ricciardo avait dû jeter l’éponge dès le deuxième tour de course à Bahreïn suite à un souci de batteries, avant de rencontrer un problème de turbo dès le début de la troisième séance d’essais libres à Shanghai le week-end dernier.
Vingt-quatre heures plus tard, c’est pourtant ce même Ricciardo qui offrit au moteur Renault sa première victoire de la saison.
« Avec Renault, nous évoluons sur une montagne russe depuis cinq ans, s’amuse Horner. Il y a quand même eu quelques loopings ! Rien de nouveau donc, la montagne russe se poursuit. »
Dans le clan français, on reconnaît que la fiabilité affichée par la spécification 2018 du groupe propulseur Renault en ce début de saison n’est pas au niveau escompté.
« La victoire de Ricciardo nous fait autant plaisir qu’elle nous fait sourire. Ça montre que nous avons un moteur capable de gagner« , confie Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing.
« Notre handicap reste en qualifications avec, aussi, une fiabilité qui n’est toujours pas satisfaisante puisque ce week-end a été marqué par un incident sur le moteur de Ricciardo. C’est le deuxième depuis le début de la saison et ce n’est pas ce à quoi nous nous attendions. »
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