Motor Racing – Formula One World Championship – Azerbaijan Grand Prix – Race Day – Baku, Azerbaijan

Mercedes a joué à qui perd gagne dans les rues de Bakou, tandis que Ferrari a joué avec sa chance. Le sport peut être cruel parfois : Valtteri Bottas ne méritait pas ça après avoir habilement mené une course mouvementée. En roulant sur des débris dans la ligne droite, sa Mercedes l’a lâché en vue de l’arrivée. Tout bénéfice pour Lewis Hamilton qui n’en demandait pas tant. Mais quel Grand Prix !

Par où commencer ? Sans doute par l’incroyable malchance qui a privé Valtteri Bottas d’un succès amplement mérité. Le placide Finlandais avait en effet réalisé un sans-faute jusque-là et son équipe s’était montrée opportuniste en prolongeant son premier relais en super-tendres jusqu’à l’intervention de la voiture de sécurité.

A deux contre un, Mercedes avait donc réussi à prendre l’avantage sur le premier leader Sebastian Vettel. Et quand celui-ci a tenté un freinage (trop) tardif pour reprendre la tête, on s’est dit que Bottas allait l’emporter. Surtout que les Red Bull boys ont trop joué des coudes pour finalement se sortir mutuellement par la petite porte.

Lewis Hamilton a donc récupéré les 25 points de la victoire sans avoir particulièrement brillé dans ce Grand Prix, pas vraiment à l’aise sur ses différentes montes pneumatiques. Le Champion du monde n’a pas demandé son reste et se retrouve en tête du classement provisoire par la faute de l’excès de précipitation de Vettel. Quant à Kimi Räikkönen, il est très bien payé avec cette deuxième place alors qu’il n’avait pu éviter un accrochage inutile avec Esteban Ocon dans le premier tour.

L’autre Force India a tiré les marrons du feu grâce à la persévérance de Sergio Pérez, toujours jusqu’au-boutiste, enfin de retour sur le podium.

En finissant cinquième malgré une stratégie malheureuse, Carlos Sainz a obtenu le meilleur résultat de Renault depuis le retour du constructeur français en F1 tandis que Nico Hülkenberg doit s’en vouloir d’être parti à la faute.

Et puis chapeau à Charles Leclerc, brillant sixième pour Sauber, et à Fernando Alonso, combattif comme jamais malgré une monoplace endommagée dès le premier tour, qui a chipé la septième place à Lance Stroll tout près de l’arrivée.

La chance sourit (souvent) aux audacieux, mais elle tourne aussi (parfois) le dos aux plus méritants.

Verstappen et Ricciardo ne se sont pas lâchés, mais à force de se tirer la bourre…

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