Motor Racing – Formula One World Championship – Australian Grand Prix – Preparation Day – Thursday – Melbourne, Australia

Nick Chester et Rémi Taffin, les directeurs techniques châssis et moteur du Renault Sport F1 Team, se livrent au sujet de la Renault R.S.18, qui a été présentée ce mardi par l’écurie française.

Quels ont été les principaux enseignements en 2017 ?

Nick : 2017 représentait l’arrivée des nouvelles F1. Plus larges, chaussées de pneus plus gros, elles offraient un ensemble aérodynamique très différent avec leurs ailerons avant et fonds plats plus grands et générant plus d’appuis. Ce règlement nous a permis d’en apprendre beaucoup au fil de l’année.

De même, la R.S.17 était la première monoplace conçue dès sa genèse par Enstone et Viry. Nous avions une voiture rapide, assez pour être la quatrième force du plateau en fin d’année. Nous avons néanmoins rencontré quelques problèmes de croissance, notamment du côté de la fiabilité. Sur le châssis, il y avait aussi des éléments où nous aurions pu faire mieux. La saison représentait néanmoins un grand pas en avant pour notre compétitivité et nous en avons retenu d’importantes leçons.

Rémi : En 2017, il s’agissait de rendre la monoplace rapide et de l’aider plus particulièrement à devenir la quatrième force de la grille. Du côté du moteur, nous avons eu un peu de mal à finir toutes les courses, mais nous avons également su produire de belles performances correspondant à l’objectif. Il fallait trouver le juste équilibre entre performance et fiabilité.

Rémi Taffin, directeur technique moteur de l’équipe Renault

L’année dernière, nous avons vu notre groupe propulseur sur la plus haute marche du podium à trois reprises. Nous avons donc les moyens de nos ambitions. Nous devons hausser notre niveau de jeu sur tous les plans, mais tous les éléments dont nous avons besoin pour y parvenir sont là. Notre compteur de points aurait pu être bien plus élevé si nous avions toujours rallié l’arrivée. C’est notre but en 2018 : avoir une voiture en mesure de terminer toutes les courses pour marquer de gros points régulièrement.

En 2016, nous nous sommes attachés à recréer la dynamique entre Enstone et Viry. C’était une chose évidente à faire. La saison suivante a démontré que nous étions capables de travailler en équipe, une et indivisible. Nous prenons des décisions judicieuses et nous traversons ensemble tous les bons et mauvais moments avec un processus clairement défini et respecté.

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