Même si les Red Bull sont présentées comme les favorites du Grand Prix de Monaco cette semaine, le divorce avec son partenaire motoriste de longue date Renault semble chaque jour un peu plus proche.
Après les performances affichées cette saison par les RB14 dans les portions sinueuses des circuits, en particulier dans le dernier secteur à Barcelone lors du récent Grand Prix d’Espagne, d’aucuns voient Max Verstappen et Daniel Ricciardo aux avant-postes ce week-end en Principauté.
Mais un éventuel triomphe monégasque du binôme Red Bull-Renault ne changera pas le sens de l’histoire : une décision concernant 2019 doit être prise rapidement et une association avec Honda se dessine clairement.
« Que Red Bull critique son fournisseur de moteur n’est pas nouveau, a confié un peu amer le directeur de Renault Sport F1 Cyril Abiteboul au quotidien espagnol El Confidential. Nous sommes ensemble depuis douze ans, on a gagné huit titres mondiaux dans cette période, mais ils critiquent toujours Renault. Ils n’apprendront jamais la loyauté… »
« Ils n’apprécient pas le besoin de respect mutuel et de confiance réciproque entre partenaires, a-t-il ajouté. Nous aurions même pu être associés, car Renault souhaitait s’engager en tant qu’équipe d’usine avec eux en 2015, mais ils ont décliné. Une intégration avec nous ne leur a pas semblé attractif. »
« Ils ont la capacité de gagner des courses avec nous cette année, comme ils l’ont fait à Shanghaï et comme ils l’auraient fait à Bakou si leurs deux pilotes ne s’étaient pas accrochés, conclut-il. Si nous nous séparons, nous aurons toujours McLaren comme étalon pour notre propre team car si Red Bull est la référence en aérodynamique, notre autre client est reconnu pour la qualité de sa mécanique. »
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