Yusuke Hasegawa, le responsable du programme de Honda en F1, est revenu cette semaine sur l’accord avorté avec le Sauber F1 Team, longtemps pressenti pour être motorisé en 2018 par le V6 turbo hybride nippon avant de rompre les pourparlers à la fin du mois de juillet.

Frédéric Vasseur, arrivé en cours de route à la tête de la formation suisse suite au départ de Monisha Kaltenborn, justifia cette décision au nom des intérêts de l’écurie et du manque de garanties offert par Honda dont le groupe-propulseur peine à convaincre depuis trois saisons.

Hasegawa fut l’un des premiers surpris par le volte-face de la formation d’Hinwill avec qui les relations semblaient pourtant au beau fixe et laissaient présager d’un partenariat solide entre les deux entités.

« Cette décision nous a beaucoup déçus, a admis le Japonais au magazine RACER. Mais vu qu’il s’agissait d’une écurie-cliente, notre programme global n’a pas été trop perturbé. »

« C’est certain que nous aurions espéré profiter d’un roulage supplémentaire pour notre moteur, ajoute-t-il. Cela aurait été l’occasion idéale d’emmagasiner davantage de données, de pouvoir comparer les performances, etc. C’est regrettable d’être passé à côté. »

Et une mauvaise nouvelle n’arrivant jamais seule, Toro Rosso a également renoncé cette semaine à être propulsée par le six cylindres japonais, préférant miser sur la stabilité pour la saison prochaine en conservant son alliance avec Renault.

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