Dans le débat qui occupe actuellement les têtes pensantes de la Formule 1, Alain Prost estime qu’un retour aux moteurs atmosphériques est exclu. Certains pourtant prêchent pour cette nostalgie de la belle mélodie émise par les échappements des V10 ou des V12, comme Christian Horner, le team principal de Red Bull Racing.

Depuis 2014, la réglementation moteur en F1 a évolué vers des V6 turbo hybrides pour répondre aux besoins des constructeurs souhaitant communiquer sur ces nouvelles technologies en mettant l’accent sur le rendement énergétique des groupes propulseurs. Il est certain que ce choix a entraîné des coûts élevés et que la domination de Mercedes a privé les Grands Prix d’un intérêt sportif plus grand.

La tendance pour le règlement post-2020 consiste à rendre les moteurs moins sophistiqués et moins chers tout en augmentant leur bruit, mais cela ne signifie pas pour autant un retour à l’atmosphérique : on s’oriente plutôt vers des V6 biturbo dotés d’un simple KERS, mais dépourvu des autres systèmes de récupération d’énergie.

« Aucun constructeur ne validerait un retour en arrière vers les moteurs atmosphériques, martèle Prost. Ils aimeraient des moteurs moins compliqués qu’aujourd’hui, mais en conservant la partie hybride peut-être sous une forme différente, moins sophistiquée. Mais revenir en arrière n’a aucun sens. »

« La F1 doit rester à la pointe de la technologie du sport automobile, ajoute le quadruple Champion du monde. Mais l’offre évolue, notamment avec le succès que rencontre la Formula E. Rien n’empêche un constructeur d’être présent en F1 comme en FE, c’est d’ailleurs le cas de Renault. Le monde change et nous apprenons beaucoup, c’est bon pour tout le monde, dans le sport comme pour l’industrie. »

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