Les responsables de McLaren sont confiant dans le fait que Renault a effectué des progrès significatifs sur son groupe propulseur 2018 : après trois saisons difficiles en partenariat avec Honda, l’écurie de Woking s’est associée avec le motoriste français avec l’ambition de retrouver sa gloire d’antan.
L’usine Renault de Viry-Châtillon fournira ses V6 turbo hybrides à l’équipe officielle Renault Sport F1 Team et à Red Bull Racing en plus de McLaren, avec pour conséquence une immédiate comparaison des performances mettant en exergue la qualité des châssis.
Sur le plan de la puissance, Renault espère se hisser au niveau de ses concurrents Mercedes et Ferrari tout en assurant une fiabilité exemplaire à ses clients, ce qui ne fut pas le cas l’année passée.
« Ils ont renforcé leur procédure de contrôle de qualité et semblent très confiants, constate Zak Brown, le directeur exécutif de McLaren. En termes de puissance et de fiabilité, les résultats au banc d’essais sont prometteurs. Ils ont connu des problèmes en 2017 mais en ont tiré les enseignements. »
« Ils ont développé leur moteur en l’améliorant et en le rendant plus robuste, pense Tim Goss, le directeur technique à Woking. La fiabilité sera capitale cette saison étant donné la réglementation qui limite le nombre d’éléments. Mais la communication passe bien avec les ingénieurs de Renault qui possèdent une beaucoup plus vaste expérience que les techniciens de Honda avec lesquels nous collaborions ces dernières années. »
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