Le Renault Sport F1 Team a décroché la sixième place du championnat des constructeurs en 2017 et ambitionne de se battre dans le top 3 d’ici 2020. Pour ce faire, l’écurie française va devoir se mesurer aux top teams Mercedes, Ferrari et Red Bull dont les ressources sont considérables.
Renault a beaucoup investi depuis deux ans en recrutant massivement du personnel de qualité, à l’image de l’ingénieur Marcin Budkowski en provenance de la FIA qui va entamer sa collaboration à Enstone début avril.
« Le challenge que nous nous sommes fixés est de se battre avec les meilleurs à moyen terme malgré un budget d’environ 85 % par rapport à eux, analyse Cyril Abiteboul, le directeur général. L’essentiel est de gérer nos moyens de manière efficace en visant le meilleur rendement budget-performance. »
« Renault a toujours privilégié cette approche en F1, poursuit le manager français. Nous livrer à une course à l’armement n’a pas de sens, nous devons d’abord stabiliser nos acquis et intégrer les nouveaux venus afin de tirer le meilleur de chacun, en plaçant tout le monde à la bonne place. Notre progression sera alors naturelle. »