Le dernier Grand Prix de Monaco a laissé les observateurs (et les spectateurs ?) sur leur faim, même si le suspense a été artificiellement entretenu par la panne de MGU-K du leader Daniel Ricciardo.
Le tracé du circuit monégasque a cependant permis à l’Australien d’imposer sa Red Bull, même avec 160 chevaux de moins.
Autre paramètre qui a empêché ses adversaires de hausser le rythme : les pneumatiques hyper tendres, sans possibilité stratégique d’envisager deux arrêts sous peine de perdre de précieuses positions en piste.
« Du coup, les pilotes se traînaient, se lamente Jacques Villeneuve, le consultant de Canal +. La course a été d’une lenteur ridicule ! Les F1 tournaient seulement 10″ plus vite que les Formule Renault, des monoplaces de 200 chevaux. Ces dernières allaient même plus rapidement dans certains virages, ce qui est grotesque. »
« En cause, les pneumatiques naturellement, regrette-t-il. Pirelli doit fournir des produits différents, plus performants et plus endurants : voir les pilotes limités dans leur attaque pour préserver les gommes, c’est lamentable. Cela ne peut pas continuer de la sorte : nous avons besoin de compétition, pas de restriction. »
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