La Renault Sport Academy, la filière des jeunes talents de Renault Sport Racing, nourrit de grandes ambitions pour les espoirs ayant intégré ses rangs.
Présentée en début de semaine, la sélection 2018 compte en son sein quatre pilotes issus de la filière de 2017, Jack Aitken, Max Fewtrell, Christian Lundgaard et Sun Yue Yang, complétée par trois nouveaux-venus tricolores, Sacha Fenestraz, Arthur Rougier et Victor Martins.
Dans son discours de présentation, Cyril Abiteboul, le patron du Renault Sport F1 team, a fait part des objectifs de l’académie, à savoir placer un de leurs espoirs en Formule 1 à l’horizon 2020. Soit par l’intermédiaire de Renault ou d’une écurie bénéficiant des services d’Enstone en tant que motoriste.
« Il n’y pas encore de plan défini pour l’instant, a déclaré Abiteboul. Mais si vous considérez toutes les options permettant d’accéder à la F1, s’appuyer sur une autre écurie pour donner sa chance à un jeune talent, ça peut être très utile. Et nous pouvons mettre ça en place compte-tenu de notre activité en tant que motoriste. »
Remise sur pied en même temps que Renault faisait son retour à temps plein en F1, l’académie appuie son modèle sur des exemples existants, à l’image des filières Red Bull, Mercedes et Ferrari dont les pilotes viennent garnir depuis des années la grille de départ des Grand Prix.
« Regardez ce qu’il se passe avec Mercedes (en référence à Esteban Ocon placé chez Force India, ndlr.) ou d’autres teams avant nous, poursuit-il. C’est une possibilité que l’on ne peut pas exclure et cela nous arrivera aussi à court terme. »
« Jusqu’à aujourd’hui, notre héritage récent s’est limité à notre partenariat avec Red Bull, ajoute-t-il. Mais notre stratégie en matière de fourniture-moteur est entrée dans un nouveau cycle et y inclure des pilotes issus de la filière devra en faire partie. »
« C’est notre grand objectif ; placer un de nos espoirs en Formule 1 d’ici 2020 », affirme Abiteboul.
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