Contrairement à 2017, chaque pilote ne disposera désormais plus que de trois groupe-propulseurs pour disputer la totalité des 21 Grands Prix inscrits au calendrier de F1 2018.
Pour rappel, le règlement sportif impose aux motoristes une limite de trois moteurs à combustion interne, trois turbocompresseurs, trois MGU-H, deux MGU-K, deux batteries et deux boîtiers électroniques de contrôle par pilote.
Une limitation qui continue de faire grincer des dents au sein des écuries, très critiques à l’égard de ce qu’elles jugent comme étant un facteur à risque au niveau de la fiabilité.
Parmi les plus virulents, Cyril Abiteboul, le Team Principal du Renault Sport F1 Team, ne désespère toutefois pas de pouvoir inverser la tendance avant le coup d’envoi du championnat.
« Cette décision nous donne des maux de tête depuis longtemps », a-t-il déclaré pour la chaîne Sky Sports.
« Nous l’avions senti venir depuis quelques années et nous avons bâti notre plan d’action et d’investissement en fonction, explique-t-il. A l’heure actuelle, rien n’indique que nous ne pourrons pas nous y tenir pour la saison entière. »
« Ceci étant dit, je persiste à croire que c’est tout sauf une bonne direction pour la F1, déplore-t-il. J’ai bon espoir de pouvoir inverser la tendance au cours de nos prochaines discussions avec la FOM, la FIA et les autres teams. Cette situation n’a de sens pour personne. »
Personne sauf pour la FIA et Jean Todt, fervents défenseurs de la réduction du nombre de moteurs en vue de réduire les coûts. Une initiative prévue de longue date.
« C’est quelque chose qui a été décidé, rétorque Todt. Des réunions ont eu lieu avec les écuries et maintenant que le règlement est inscrit, nous aurions besoin de 100% d’accord favorable pour changer le quota des moteurs. Ces 100%, nous ne les avons pas, d’où l’obligation de rester à un nombre de trois », tranche-t-il.
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