Dans la polémique qui oppose le Renault Sport F1 Team aux écuries du groupe stratégique (Mercedes, Ferrari, Red Bull, Williams, McLaren et Force India) à propos du recrutement à Enstone de Marcin Budkowski, en provenance du département technique de la FIA, on n’avait pas encore entendu le point de vue du Losange.

C’est désormais chose faite avec les déclarations de Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing, à Sky Sports. On sait que l’arrivée supposée de Budkowski, un ingénieur très réputé (ancien responsable aérodynamique chez Ferrari et McLaren), dès le début de l’année 2018 à Enstone irrite la concurrence dans la mesure où sa position à la FIA lui a donné accès à de nombreuses informations confidentielles sur les futures monoplaces.

Son contrat avec la FIA répondant à la loi suisse, Budkowski n’a que trois mois de préavis à respecter avant de pouvoir rejoindre son nouvel employeur, un laps de temps beaucoup trop court créant un sentiment de concurrence déloyale de la part des autres écuries.

« Nous voulons être l’un des top teams en 2020, rappelle Abiteboul, ce qui signifie réduire l’écart avec eux de l’ordre d’une seconde à une seconde et demie au tour. Il nous faut dès lors être agressif dans le recrutement – pas spécialement avec Marcin – et nous devons encore nous renforcer, Enstone doit grandir. »

« Dans ce sport, on n’est pas là pour se faire des amis, ironise-t-il. Nous respecterons les lois et les règlements en vigueur, car Renault a toujours été loyal et fair-play, mais en recrutant nous devons naturellement approcher des techniciens employés ailleurs, ce qui ne fait pas plaisir à tout le monde. Nous sommes passés de 475 personnes à 620, et ce n’est pas fini… »

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