Renault a officialisé aujourd’hui la venue prochaine de Marcin Budkowski à Enstone au poste de directeur exécutif.

L’arrivée de l’ancien directeur du département technique de la FIA continuait à faire grincer des dents dans le paddock ce vendredi au circuit de Suzuka.

C’est que l’ingénieur polonais, de par la position qu’il occupait à la FIA, dispose d’informations sensibles sur les monoplaces de Formule 1 de 2018 sur lesquelles travaillent actuellement les équipes rivales de Renault.

Invité de la conférence de presse de la FIA ce vendredi à Suzuka, le patron de l’écurie française, Cyril Abiteboul, a toutefois souhaité jouer la carte de l’apaisement : il s’est même dit ouvert à trouver un compromis avec la FIA sur la durée du préavis de Budkowski.

Légalement, Budkowski ne doit respecter qu’un préavis de trois mois, comme le lui autorise la législation suisse (les employés de la FIA disposent d’un contrat suisse, car la fédération se sert de ses bureaux à Genève, où les conditions d’embauche sont plus avantageuses qu’en France, où se trouve le vrai siège de la FIA).

« Il y a eu beaucoup de discussions concernant la durée de son préavis, et pas de notre part, a déclaré Abiteboul. D’un point de vue purement légal, Marcin pourrait être libre de nous rejoindre dès le début de l’année prochaine. »

« Mais nous avons eu des discussions constructives avec la FIA et je pense que nous sommes proches d’un accord qui satisfera tout le monde : une prise de fonctions début avril 2018, ce qui revient à doubler la durée de son préavis. Rien n’a encore été décidé, mais c’est un compromis que nous sommes complètement prêts à accepter. »

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