Fernando Alonso estime qu’il s’est imposé ce dimanche à Hockenheim sans avoir une nouvelle fois « peut-être » la meilleure voiture du plateau.

Parti de la pole position, l’Espagnol a décroché sa troisième victoire de la saison. Il s’est imposé en costaud face à Jenson Button et Sebastian Vettel qui disposaient tous deux sans doute d’une monoplace plus véloce.

« Une journée difficile, a-t-il confié. La course n’a pas été évidente, peut-être que nous n’étions pas les plus rapides sur le sec, mais nous étions malgré tout assez compétitifs, suffisamment pour conserver la tête de la course. L’équipe a également mis en œuvre une bonne stratégie. Quand Jenson est rentré au stand, nous nous devions de réagir. »

« Après ça, je savais que la course était encore longue, il restait 27 tours avant l’arrivée et Jenson me mettait sous pression. La voiture était performante en traction et en vitesse de pointe, c’était donc suffisant pour conserver la tête de la course en sortant du virage 6. »

Alonso, qui s’envole au championnat avec 34 points d’avance sur Mark Webber, s’attend à disputer une course tout aussi intense le week-end prochain à Budapest, sur le tourniquet du Hungaroring.

« Cela va être une nouvelle fois disputé, a-t-il ajouté. C’est un circuit court et comme nous l’avons vu cette année, huit ou neuf voitures se tiennent en deux ou trois dixièmes. Nous devons donc veiller à nous préparer à la perfection et à réaliser des qualifications parfaites, car il vous est très facile de louper le top 10 pour deux ou trois dixièmes. Nous devons maximiser ce que nous avons en Hongrie et j’espère que nous pourrons apporter de nouvelles pièces. »

Grégory Demoen, depuis Hockenheim.

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