Après les révélations de la BBC en marge du Grand Prix du Brésil, plus rien ne semble contre-carrer la participation de Fernando Alonso aux 24 Heures du Mans 2018 sur une Toyota.

Si Eric Boullier ne s’était pas montré très enthousiaste à l’idée de voir son pilote disputer la classique mancelle, le directeur de la compétition au sein de l’écurie britannique a fait volte face en s’exprimant dans les colonnes d’Autohebdo.

Le Français a ainsi révélé que l’Asturien disposerait d’une certaine liberté de mouvement pour disputer d’autres courses l’an prochain. Comprenez par là, Le Mans sur une LMP1 !

« Le programme principal de Fernando reste son engagement chez McLaren en Formule 1, a rappelé Boullier. Il demeure convaincu de la viabilité du nouveau projet avec l’arrivée de Renault en 2018. »

« Néanmoins, nous ne disons pas ‘non’ à quelques extras pour lui pendant l’année, pour peu que ceux-ci n’interviennent pas au détriment de ses activités en Grands Prix. »

Comme le rappelle Autohebdo, la participation d’Alonso au Rookie Test du WEC au lendemain des 6 Heures de Bahreïn ne restera pas sans lendemain. L’Espagnol souhaite mettre la main sur la prestigieuse triple couronne et s’imposer dans la Sarthe ainsi qu’aux 500 Miles d’Indianapolis. En plus d’une participation aux 24 Heures de Daytona sur une LMP2, Alonso devrait disputer les 6 Heures de Spa-Francorchamps en guise de préparation si l’accord avec Toyota se concrétise.

La seule inconnue au projet n’est autre que l’investissement que le constructeur japonais fournira en 2018. Aussi bien à Cologne qu’à Aichi, on est fâchés par la Balance de Performances mise en place par la FIA et l’ACO qui vise à mettre sur un même pied d’égalité les LMP1 hybrides et non-hybrides. Si Toyota poursuit l’aventure en WEC, reste à savoir combien de voitures seront engagées par les Nippons et, a fortiori, s’ils disputeront un programme complet ou partiel.

Enfin, la participation d’Alonso au Mans arrangerait tout le monde ou presque. Toyota n’aura qu’elle-même comme seule rivale en 2018, et enrôler un pilote aussi convoité que l’Asturien ne ferait qu’apporter du bonus à une première victoire en France.

Dans le fief des dirigeants du WEC et de l’ACO, avoir Alonso dans la Sarthe au mois de juin serait une belle éclaircie dans un ciel sombre avec les retraits consécutifs de Nissan, Audi et Porsche du LMP1. Sans oublier la concurrence avec le Grand Prix de France et la Coupe du Monde de football qui risquent de porter un coup à la 86ème édition des 24 Heures du Mans.

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