Selon Fernando Alonso, les futurs Halos de sécurité, qui équiperont l’ensemble des monoplaces d’ici 2018, devraient pouvoir se détacher facilement du cockpit en cas d’urgence pour le pilote.

L’Espagnol s’exprime suite au spectaculaire incident dont a été victime Kevin Magnussen lors des premiers essais libres du Grand Prix de Malaisie.

La Renault RS16 s’était subitement enflammée, obligeant son pilote à s’extraire du cockpit en une fraction de seconde.

L’incident, bien que sans gravité, a relancé le débat sur la présence d’un Halo au-dessus de la tête du pilote et sur la façon dont il pourrait interférer avec la sécurité.

A la question de savoir si le Halo aurait pu rendre l’extraction de Magnussen plus compliquée, Alonso répond : « Je pense que oui. »

« Lorsque j’ai essayé le Halo pour la première fois à Singapour, j’ai tout de suite noté que s’extraire de la voiture était beaucoup moins aisé qu’avant, explique-t-il. Je ne savais plus placer mes pieds et sauter de la même manière que d’habitude. »

« C’est notamment pour cette raison que la FIA a décalé son introduction avant d’avoir testé toutes les options possibles sur la table. »

« Peut-être sera-t-il envisageable de rendre le halo amovible pour nous permettre de sortir de la voiture un peu plus vite », conclut Alonso.

Attendu au départ de la saison 2017, l’arceau de sécurité a finalement été reporté d’une année, la FIA ayant décidé de mener une série d’autres essais.

Outre Alonso, certains pilotes ont eu l’occasion cette saison d’effectuer du roulage (le plus souvent sur un unique tour d’installation) avec le halo devant les yeux. Les autorités sportives ont également poursuivi d’autres tests de résistance entre les week-ends de Grand Prix.

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