Le sauveur s’appelle une nouvelle fois Fernando Alonso chez Ferrari, Felipe Massa ayant été éliminé à la régulière dès la Q2. Une Scuderia qui essaye tant bien que mal de garder la tête hors de l’eau en dépit d’une voiture poussive.
Neuvième de la séance, huitième sur la grille en raison de la pénalité de Kimi Räikkönen, le double Champion du monde espagnol estime qu’il lui aurait été difficile de faire mieux ce samedi à Sepang.
« C’était une bonne séance car je pense que nous avons fait tout ce que nous pouvions pour extraire le maximum de potentiel de la voiture. J’ai rencontré un problème sur mon KERS lors de mon seul relais en Q3, mais je ne pense pas que cela m’a coûté beaucoup de places, mais cela aurait certainement rendu plus réaliste le retard concédé sur la pole position, » a confié Alonso, relégué à 1,3 seconde de la pole de Lewis Hamilton.
« S’il pleut demain, il faudra s’en remettre à la chance pour changer au bon moment les pneus : il suffit d’un rien pour perdre une douzaine de secondes si pas plus, votre concentration doit donc être totale pour que tout se passe bien. Nous devrons essayer de marquer des points demain qui pourraient avoir leur importance pour le championnat en fin de saison. »
Alonso a par ailleurs démenti les rumeurs qui laissaient entendre ces derniers jours que Ferrari pourrait amener une toute nouvelle voiture pour Bahreïn ou l’Espagne, avec une suspension grandement révisée.
« Une nouvelle voiture pour Barcelone ? Non, il n’y a pas une once de vérité là-dedans. Nous travaillons vraiment dur pour développer cette voiture, mais sans apporter de changements révolutionnaires. Pour le moment, cette auto a beaucoup de problèmes, mais en conséquence, elle présente également une marge d’amélioration importante, » a-t-il expliqué.
« Nous savons que nous avons beaucoup de travail à faire, en particulier au niveau de l’aérodynamique. Ici, notre niveau de performance est légèrement meilleur qu’en Australie, ce qui montre que nous avançons dans la bonne direction, mais nous devons bien évidemment effectuer des progrès importants si nous voulons nous battre pour les premières lignes.«