Bien qu’il la franchisse en qualifications, le temps passé à plein régime à Austin est légèrement en dessous de la barre des 60 %. La vitesse moyenne atteindra à peine plus de 200 km/h avec des pointes dépassant 320 km/h.

Avec autant de dénivelés sur un tour, les rotations du moteur et du turbo varient fréquemment, d’où des réglages constamment ajustés pour optimiser les performances.

Après le premier virage, le pilote remonte jusqu’au septième rapport pour négocier le T2, T3 et T4 à pleine charge à une moyenne de 270 km/h. Tout comme Maggots et Becketts à Silverstone ou les Esses de Suzuka, les concurrents devront privilégier la précision sur la pédale d’accélérateur pour maintenir leur rythme. La souplesse du groupe propulseur est primordiale afin de bénéficier d’un couple régulier et constant.

La faible humidité ambiante des prairies texanes affecte les groupes propulseurs. L’air contient plus d’oxygène et le moteur à combustion interne génère plus de puissance, mais l’aridité fera souffrir ses composants. Nous devrons surveiller les réglages de l’allumage.

À l’image d’Abou Dhabi, la plus longue ligne droite n’est pas celle des stands. À Austin, elle se trouve entre le T11 et le T12. Pendant près de douze secondes, la voiture sera à plein régime sur 1016 mètres. Les deux dernières secondes seront au rupteur. Le pilote sautera sur les freins pour négocier une épingle où la stabilité à l’arrière et au freinage est cruciale.

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