Même si Nico Hülkenberg a fait preuve d’une impressionnante régularité cette saison et pointe au sixième rang du championnat pilotes (ex-aequo avec Fernando Alonso), le Renault Sport F1 Team espérait que sa montée en puissance attendue cette saison le rapproche des écuries de pointe.
C’est la troisième année depuis le retour du constructeur français en F1 et les ambitions annoncées à l’époque voyait les voitures jaunes se battre pour le podium cette saison, viser la victoire en 2019 et devenir candidat au titre en 2020.
Cette feuille de route, fixée par le grand patron Carlos Ghosn, a donc pris un peu de retard même si le championnat est encore long avec déjà un retard de 30 points sur l’écurie cliente Red Bull Racing et même 3 points sur McLaren, nouveau partenaire du Losange.
« Nous sommes déçus de ne pas être plus proche du top 3, admet Bob Bell, directeur technique chez Renault Sport F1. Nous avions espéré réduire l’écart avec les premiers pendant l’hiver, mais ils ont sans doute encore progressé et ce constat est décevant. Notre position vis-à-vis de McLaren est raisonnable, mais Toro Rosso et Haas ont fait du bon boulot et cela va nous rendre la vie d’autant plus difficile. »
« McLaren va se développer et cela va être serré avec eux, reconnaît-il. Nous aussi allons apporter des évolutions en cours de saison, mais jusqu’ici nous n’avons pas réalisé les progrès escomptés. Nous sommes toujours dans une phase d’investissement à Enstone : ce n’est pas une excuse, mais notre équipe n’est pas aussi mûre que les trois top teams. Et la Formule 1 n’est pas une science exacte… »
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