Parti de la quinzième place sur la grille de départ du Grand Prix d’Australie, Valtteri Bottas a souffert pour remonter dans le peloton hier.
Le Finlandais a rallié l’arrivée au huitième rang, à 34 secondes du vainqueur Sebastian Vettel, et ce en profitant de l’abandon des deux Haas.
Si le circuit de l’Albert Park de Melbourne est peu propice aux dépassements, Bottas a aussi dû composer avec un problème de surchauffe moteur pendant la course.
« Nous nous attendions à disputer une course difficile, car nous savions que la différence de vitesse devait être très importante pour pouvoir dépasser sur ce circuit« , explique Bottas.
« Les évènements ne m’ont pas vraiment aidé. La voiture de sécurité virtuelle m’a permis de gagner un peu de temps, car j’en ai profité pour effectuer mon arrêt au stand, mais sinon ce fut une course frustrante dans l’ensemble. J’avais une bonne voiture mais je ne pouvais rien faire. »
« En outre, j’ai vite été limité par des problèmes de surchauffe. Quelque chose n’allait pas au niveau des calculs pour estimer le refroidissement nécessaire. Je ne pouvais pas vraiment me rapprocher des autres voitures pendant trop longtemps afin de leur mettre la pression. Je pouvais seulement les suivre de près pendant deux tours et ensuite je devais lever le pied et essayer à nouveau. »
Le fait que le peloton soit désormais plus compact a également joué en la défaveur du pilote finlandais.
« La différence de puissance moteur n’est plus aussi importante que par le passé, juge-t-il. Certes, nous avons toujours un léger avantage sur les voitures motorisées par Renault, mais rien d’extraordinaire. »
« Et les Red Bull, les McLaren et les Renault ne sont pas non plus mauvaises en virage, ce qui fait que je ne pouvais pas vraiment me rapprocher. Les écarts se sont resserrés entre toutes les équipes, ce qui complique donc les choses. »
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