Stoffel Vandoorne n’avait pas vraiment d’explication à donner hier au Circuit de Catalunya après sa contre-performance des qualifications.

Une nouvelle fois éliminé en Q1, à une demi-seconde de Fernando Alonso, le pilote belge accusait le coup, alors que son équipier avait signé l’exploit de se hisser en Q3.

Du côté de son équipe, on assure que Vandoorne disposait de la même spécification moteur que son voisin de garage, malgré une différence de 20 km/h dans le deuxième secteur

« Le radar du deuxième secteur est situé sur un freinage et l’adhérence augmentant au fil de la séance, les pilotes freinaient de plus en plus tard », explique Eric Boullier, le directeur de la compétition de McLaren, au quotidien belge La Dernière Heure.

« Il est donc normal qu’il y ait une grande différence entre la vitesse à cet endroit des pilotes passés en Q3 et de ceux restés en Q1. »

Le Français avance une autre explication, bien connue de Vandoorne selon lui.

« La raison est simple et Stoffel le sait très bien, révèle Boullier. Le problème pour les débutants issus des catégories inférieures, c’est le freinage. Il est habitué à freiner très tard et à rentrer dans les virages sur les freins, comme en GP2. »

« Il faut ce qu’il a appris en GP2, avec ART. Mais la F1 se conduit différemment. Il doit changer son style de pilotage, on lui a dit. Mais cela va venir, j’en suis sûr. »

Vandoorne prendra le départ de ce Grand Prix d’Espagne depuis la 19ème place sur la grille, douze positions derrière son double champion du monde d’équipier.

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