On se souvient qu’Eric Boullier, le directeur de la compétition chez McLaren, avait émis quelques réserves à propos de la perspective de voir Fernando Alonso disputer le WEC en parallèle de son programme en F1.
Le manager français semble avoir maintenant mis un bémol sur ses craintes, sans doute en constatant l’enthousiasme débordant de son pilote et surtout en raison d’un calendrier finalement moins lourd qu’il n’y paraissait au premier abord.
Outre les 6 Heures de Spa début mai et les 24 Heures du Mans en juin, la « super saison » du WEC comporte trois autres rendez-vous dans la seconde partie de l’année : les 6 Heures de Silverstone à la fin de la trêve estivale, les 6 Heures de Fuji en même temps que le Grand Prix des USA (à moins d’un changement de dates ?) et les 6 Heures de Bahreïn la semaine précédent la finale en F1 à Abou Dhabi.
« Fernando est un pro capable de bien se préparer pour un tel programme, a confié Boullier à L’Equipe. L’an passé, il a couru pendant 34 week-ends sous différents noms en karting et dans d’autres séries. C’est ce qu’il aime faire, y compris pendant son temps libre, et nous devons respecter cela. »
« Nous sommes dans un sport où le temps de pilotage se réduit dans le but de maîtriser les coûts, a-t-il ajouté. Mais les pilotes estiment que plus ils ont du temps de piste, même dans d’autres catégories, plus ils sont performants car bien entraînés. »
« En tant que patron d’écurie, je peux entendre cet argument, conclut-il. Au moins, pendant qu’ils courent, les pilotes ne sont pas distraits par d’autres formes de loisirs et restent concentrés sur leur job. Cela me va très bien ! »
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