La tâche du rookie Stoffel Vandoorne n’a pas été facilitée par le niveau de compétitivité affiché par son voisin de garage cette saison : malgré le manque de performance des McLaren-Honda, Fernando Alonso n’a rien lâché en terme de motivation.
Vandoorne a vécu une première moitié de championnat plutôt difficile, pas vraiment aidé par les soucis mécaniques à répétition sur le V6 turbo Honda. Néanmoins, le pilote belge est parvenu depuis la trêve estivale à hausser son rythme au point de supporter la comparaison avec son prestigieux équipier.
« Stoffel est très exposé face à un double Champion du monde, ce n’est pas un cadeau, estime Eric Boullier, le directeur de la compétition chez McLaren. Tous les jeunes pilotes connaissent une inévitable période d’adaptation quand ils débutent en F1. Si c’est dans une petite équipe, c’est jouable, mais avec un équipier de la trempe de Fernando le challenge est évidemment plus difficile. »
« Nous avons quelque peu modifié notre approche envers Stoffel depuis cet été, précise le manager français. Il a gagné en confiance et a pu choisir ses réglages en fonction de son propre ressenti, notamment sur sa manière de gérer les pneumatiques. C’est ce qui a provoqué un déclic chez lui. »
« La méthode selon laquelle nous collaborons dans l’équipe, avec les ingénieurs, a beaucoup évolué, confirme Vandoorne. En début de saison, je manquais de temps de piste pour comprendre la voiture et décider des réglages. Maintenant, je suis davantage confiant dans mes choix et le feeling est meilleur, je suis plus confortable, ce qui explique des résultats plus probants. »
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