Il est inutile de tenir compte du déroulement du Grand Prix de Monaco le week-end passé pour prendre le pouls de la F1 actuelle, estime Ross Brawn, le directeur sportif du Formula One Group, en réponse aux critiques émises après la course dimanche.
Le tracé dans les rues de la Principauté est tellement spécifique qu’il est incomparable aux autres circuits et que ses limitations naturelles réduisent presque à néant les possibilités de dépassement.
L’ingénieur britannique pense que le spectacle ne se situe pas sur la piste mais dans le décorum qui entoure l’événement : les yachts dans le port, le rocher, les stars rendent l’atmosphère unique.
« Comme tout le monde, j’ai lu les commentaires de certains pilotes qui disaient que la course était ennuyeuse et c’est vrai que les pneumatiques ont constitué le facteur prioritaire cette fois, reconnaît Brawn. Mais il serait naïf d’espérer de grands duels et beaucoup de manœuvres de dépassements à Monaco ! »
« En revanche, la séance de qualification de samedi a procuré du grand spectacle, insiste-t-il. Monaco est le seul endroit où l’on peut s’approcher à ce point de la piste pour voir les pilotes en action. Il s’agit d’un Grand Prix très spécial qui ne peut être jugé selon les mêmes critères que les autres. »
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