La dernière réunion du groupe stratégique F1 juste avant le Grand Prix du Brésil a permis à Liberty Media de présenter sa vision du futur et de l’évolution de la réglementation des Grands Prix après 2020.

Selon Ross Brawn, le directeur sportif de la FOM, cela passera par un contrôle des coûts via un budget plafonné et par des moteurs moins sophistiqués et moins onéreux.

Le moins que l’on puisse dire est que l’accueil des constructeurs a été plutôt réticent, Mercedes faisant la fine bouche sur l’aspect économique, Ferrari sur le domaine politique et Renault dans la dimension technique.

« Nous sommes ouverts à la discussion, il n’y a pas encore de caractère d’urgence, tempère Brawn dans une interview accordée à L’EquipeNous voulons aller de l’avant : pourquoi dépenser toujours plus d’argent alors qu’on peut en économiser ? C’est vers un nouveau modèle économique que nous devons tendre avec des écuries franchisées capables de générer des bénéfices. »

« Je ne m’attendais pas à une réaction aussi violente de la part des constructeurs, reconnaît-il. Nous aurions peut-être dû proposer notre projet différemment. Mais je n’envisage pas de publier le prochain règlement avant la fin de l’année 2018, cela nous laisse donc de la marge pour négocier le meilleur compromis. »

« On ne peut pas se permettre de perdre Ferrari, a-t-il expliqué en réponse à une question portant sur la menace de retrait proférée par le président de la Scuderia Sergio Marchionne. Ferrari est essentiel à la F1, je sais de quoi je parle puisque j’y ai travaillé pendant dix ans. Nous ne sommes fermés à rien, ma porte est grande ouverte… »

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