Pendant que les F1 en découdront sur le circuir Gilles Villeneuve à Montréal, la « F1 américaine » (lisez Indy Car) sera en représentation sur le Texas Motor Speedway.

Ce sera l’occasion, après la parenthèse de Détroit (où la course fut arrêtée au drapeau rouge car la piste partait en lambeaux sur le tracé de Belle Isle), pour les protagonistes des 500 Miles d’Indianapolis de retrouver un ovale rapide, dont l’inclinaison du banking à 20° complique la tâche des pilotes.

On sait que la victoire à Indy est revenue voici deux semaines à l’Ecossais Dario Franchitti, triple vainqueur de l’épreuve désormais, après une attaque incisive de l’ancien pilote de F1 Takuma Sato dans le dernier tour ! Le Japonais a tenté une manœuvre « banzaï » à l’entrée du virage n°1, mais Franchitti a fermé la porte et ce n’est pas passé…

L’Indy Car a perdu beaucoup de popularité ces dix dernières années suite au schisme entre le défunt championnat CART et l’IRL (Indy Racing League), mais il reprend du poil de la bête depuis la réunification des deux séries il y a trois ans, même si la NASCAR a largement les faveurs du public. Le retour de la F1 aux USA en novembre, sur le circuit d’Austin au Texas, sera intéressant à suivre car les amateurs de Grand Prix sont également nombreux aux Etats-Unis, comme on peut s’en rendre compte chaque année à Montréal.

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