Le passage de témoin entre Lotus (Genii Capital) et Renault Sport a permis de renflouer considérablement les caisses de l’illustre usine d’Enstone.
Nick Chester, responsable châssis chez Renault Sport F1 Team, indique cependant que le losange ne débloque pas des fonds à l’aveuglette.
Pour pouvoir développer ses monoplaces à leur guise, les anciens locaux Toleman et Benetton doivent prouver de A à Z le bien-fondé d’apporter de l’argent frais.
« Nous n’aurons jamais de chèques en blanc, révèle Chester. Vous devez justifier ce que vous voulez faire et montrer la valeur ajoutée de ce que vous allez obtenir grâce à ces ressources supplémentaires. Vous devez démontrer à chaque fois votre crédibilité. Et je pense que nous le sommes aujourd’hui. »
« Nous avons été assez chanceux, poursuit le Britannique. Ces deux ou trois dernières années, depuis que Renault a pris le contrôle de l’écurie, nous avons investi un montant considérable dans notre capital. Vous pouvez le voir tout autour de l’usine. Nous avons un atelier de peinture que nous n’avions pas par le passé, nous avons des bâtiments pour mieux développer le châssis, un centre d’usinage… »
« Nous possédons également notre propre soufflerie. C’est vraiment un bon outil. C’est un autre domaine dans lequel nous avons beaucoup investi ces deux dernières années, pour bénéficier d’équipements tout dernier cri… Il y a eu des tonnes d’investissements. »
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