Jérôme D’Ambrosio a signé une course solide malgré l’absence de KERS sur sa Lotus depuis le sixième tour, en se classant à la 13ème place finale.

« Dans ces conditions, il était très difficile de maintenir un bon rythme« , regrettait le pilote belge.

« J’ai même eu du mal à dépasser les Caterham après mon arrêt, ce qui en dit long sur ce handicap. Je ressens donc une certaine frustration, avec la conviction d’avoir fait mon boulot. »

Dans la seconde partie du Grand Prix, Jérôme a maintenu une belle cadence malgré tout, en signant son meilleur chrono au 52ème tour avec des pneus tendres encore performants : il est huitième dans la hiérarchie des meilleurs tours, avec un temps de cinq dixièmes plus rapide que celui de son équipier Kimi Räikkönen (chaussés de pneus durs il est vrai).

« Sans le problème de KERS, qui m’a coûté au moins une demi-seconde par tour, je pense que j’aurais pu rester avec Ricciardo et me battre avec les Williams pour le dernier point en jeu, estime D’Ambrosio. Etant donné le contexte, je pense avoir fait de mon mieux, même si j’espérais naturellement marquer un point. »

Pierre Van Vliet, depuis Monza.

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