Un des temps forts de cette année 2017 aura été la participation inattendue de Fernando Alonso aux 500 Miles d’Indianapolis. Voir un pilote de F1 en activité, qui plus est double Champion du monde, en action sur le Speedway ne s’était plus produit depuis une vingtaine d’années.
Déçu par le manque de performance du moteur Honda en F1, l’Espagnol a convaincu son employeur de le faire découvrir Indy 500 dans de bonnes conditions, intégré à l’équipe Andretti Autosport avec la collaboration de McLaren.
Comme on pouvait s’y attendre, Alonso a fait la course en tête le dernier dimanche de mai avant d’être malheureusement contraint à l’abandon dans le dernier quart de l’épreuve sur… défaillance du moteur Honda.
« Nous avons décidé de ne pas retenter l’expérience en 2018, confie Zak Brown, le directeur exécutif de McLaren. On pourrait y aller pour faire le nombre, mais ce n’est pas notre façon d’envisager les choses : si McLaren revient à Indy, ce sera pour viser la victoire dans le cadre d’un projet à long terme. »
« Cette année, ce fut une idée un peu folle qui s’est transformée en formidable opportunité, rappelle-t-il, mais à l’avenir nous souhaitons planifier un vrai programme en nous engageant pour dix ans, que ce soit dans le championnat IndyCar ou pour les 500 Miles uniquement. Nous n’y retournerons pas pour un one-shot. »
McLaren possède une longue histoire outre-Atlantique avec des titres en Can-Am à la fin des années 60 puis des succès à Indianapolis en 1972 et 1974, ce dernier triomphe conquis par Johnny Rutherford (vu sur la photo ci-dessus au volant de la monoplace de Fernando Alonso sur le Speedway en mai dernier).
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