Motor Racing – Formula One World Championship – Spanish Grand Prix – Qualifying Day – Barcelona, Spain

La FIA a récemment fait voter une modification du profil aérodynamique des monoplaces de F1 dans le but de favoriser les dépassements en 2019.

La décision, qui consiste principalement à simplifier l’aileron avant et les écopes de freins tout en élargissant l’aileron arrière, ne fait pas l’unanimité dans le paddock, d’autant que les voitures devraient être plus lentes d’environ 1.5 seconde au tour.

Interrogés sur ce volte-face de la part de la FIA, Lewis Hamilton et Sebastian Vettel, respectivement premier et troisième de la séance qualificative du Grand Prix d’Espagne, n’ont pas caché leur étonnement.

« J’ai mes doutes à ce sujet-là, a déclaré le Britannique. Il ne faut pas s’attendre à des différence énormes si vous nous ralentissez de trois ou d’une seconde et demi. » 

C’est notre philosophie de toujours aller plus vite, poursuit-il. Nous voulons améliorer la technologie, repousser les limites du possible et cela nous permet de battre des records incroyables. Pour l’année prochaine, nous devrions être au moins aussi rapides qu’aujourd’hui tout en améliorant la qualité de la course, et non l’inverse. »

Ce à quoi Vettel a renchéri : « Cette situation me fait rire. Souvenez-vous, en 2009, le mot d’ordre était ‘moins d’ailerons, plus d’action’, suivi par ‘les voitures sont trop lentes, il faut plus d’ailerons, des pneus plus larges pour plus de spectacle’. Puis, à nouveau, vous voulez les rendre plus lentes ! »

« C’est bizarre, pas vrai ?, s’interroge-t-il. C’est comme traverser l’Atlantique en changeant 1000 fois de cap. Une solution serait de nous demander, à nous les pilotes, ce dont nous avons besoin pour dépasser. »

« Si nous ne sommes pas ingénieurs, au moins nous savons comment les voitures se comportent. Mais on ne nous pose pas vraiment la question », regrette-t-il.

Découvrez les girlfriends des pilotes de Formule 1 dans notre galerie en cliquant ici.

Suivez l’actu F1 en temps réel avec F1i sur Facebook et Twitter.

Réagir à cet article